CASQUE D'ESSAI POUR L'ARTILLERIE, MODELE 1902 SECOND TYPE, TROISIÈME RÉPUBLIQUE.
Casque mis à l'essai dans les batteries à cheval du 13ème et du 54ème Régiments d'Artillerie, essais prolongés jusqu'au début 1914.
Certains auteurs comme Roland Hennequin dans son ouvrage, CASQUES MILITAIRES FRANÇAIS DU XXème SIÈCLE, définissent cette coiffure comme un modèle 1902 de second type, d'autres comme Tavard dans CASQUES ET COIFFURES MILITAIRES FRANÇAIS, définissent cette coiffure comme modèle 1905 de second type.
En tôle d'acier bruni, bombe de forme demi-sphérique avec en son sommet coupole en laiton avec trois orifices servant à l'aération et communiquant avec six petits trous pratiqués à l'intérieur de la bombe. (léger coup sur cette dernière).
Visière et couvre-nuque, également en tôle d’acier, bordée d’un cercle en cuivre posé à cheval sur ses bords. de 16mm dans sa partie la plus large.
Insigne frontal en laiton estampé et découpé représentant deux canons croisés surmontés d'une bombe enflammée.
Chaque jugulaire est composée de 14 écailles en cuivre découpées alternativement de trois ou deux festons. Ces écailles sont fixées par des crampons en fil de fer, aplatis sur une âme en cuir doublée d’une basane noire. La jugulaire de droite est garnie à son extrémité d’une petite plaque en cuivre rivée à laquelle est enchapée une boucle également en cuivre. A l’extrémité de celle de gauche existe une semblable plaque enchapant un D en cuivre garni d’un contre-sanglon en veau verni noir. L’écaille supérieure de chaque jugulaire est recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de la jugulaire. Elle est de forme circulaire figurant quatre joncs en relief.
Intérieur de coiffe composé d'un bandeau en fibre de carton et de liège mélangé. Coiffe en cuir noirci composé de sept dents de loup.
Poids du casque : 800 gr environ.
Très bon état.
France.
Troisième République.
Référence :
9272