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CASQUE D'OFFICIER DE DRAGON, MODÈLE 1825 MODIFIÉ 1830, MONARCHIE DE JUILLET.

Vendu
CASQUE D'OFFICIER DE DRAGON, MODÈLE 1825 MODIFIÉ 1830, MONARCHIE DE JUILLET.

Bombe en cuivre plaqué or, H 19 cm.

Bandeau en laiton doré (H 12 cm) estampé sur fond sablé d'une bombe enflammée encadrée de branches de laurier et de chêne.

Visière (5,5 cm en son centre) et couvre-nuque en cuivre plaqué or bordés chacun d'un jonc de laiton doré plié à cheval (7 mm) sur la bordure extérieure, ils sont doublés d'une basane verte pour la visière et noire pour le couvre-nuque.

Cimier en laiton doré estampé composé d'un masque timbré (largeur 4,35 cm) sur fond sablé d'une palmette surmontée d'une tête de méduse en relief ; deux ailerons (9,5 cm) frappés sur fond sablé d'une suite décroissante de 13 godrons encadrés de perles et de gouttes.

Porte-aigrette en laiton doré composé d'une olive (diamètre 6,3 cm, épaisseur 2,5 cm) décorée sur fond sablé de palmettes, et d'une douille (diamètre 2,6 cm, H 3,9 cm) avec branches de laurier et palmettes sur fond sablé, à la base de la douille est placé un disque festonné décoré de palmettes ; houppette en crin noir (H 7 cm).

Porte-plumet (H 5 cm) en laiton doré gravé sur les angles et décoré dans la partie haute d'une couronne de feuillages. Il est de forme tubulaire décroissante vers le bas à section carrée.

Jugulaires en laiton doré en forme de 8 entrelacés (le plus haut fait 4,5 cm et le moins haut 2,1 cm) ciselés montés sur une mentonnière en carton recouverte de velours marron ; rosace (diamètre 5,8 cm) en laiton doré timbré d'un soleil rayonnant, fixée à la bombe au moyen d'une vis.

Crinière en crin noir (H 5,5 cm), en forme de brosse terminée par une queue flottante d'une longueur apparente d'environ 54 cm.

Coiffe intérieure en cuir découpé en dents de loup doré au fer sur les bords.

Très bon état, quelques légers enfoncements sur la partie droite.

France.

Monarchie de Juillet.

NOTE :
Ancienne collection du Comte de Walewski, fils naturel de Napoléon 1er. Cette provenance est attestée par un certificat de 1954 délivré par l'expert Pierre Foury :
« Casque officier de dragons de Monsieur le Comte Walewski fils naturel de Napoléon 1er.
Le casque provient de la vente de la Comtesse Walewska, vente faite à l'Hôtel Drouot.
Le Comte Colonna Walewski auquel il a appartenu a quitté l'armée en 1837 et ce casque est bien le modèle de l'époque, et a dû être peu porté car il est dans un état remarquable ; il est dans sa boîte.
Depuis 1837 - Le Comte Walewski a fait toute sa carrière de diplomate, ambassadeur - Espagne, à Londres, Grande Croix de la Légion d'Honneur, Ministre des affaires étrangères et Président du Congrès de Paris après la guerre de Crimée.
Toutes les décorations lui ayant appartenu, devaient figurer dans la même vente, mais par suite d'un procès seront vendues plus tard.
Fait à Paris le 2 mars 1954 ».

BIOGRAPHIE :
Alexandre Florian Joseph Colonna, comte Walewski, né le 4 mai 1810 au château de Walewice (Pologne) et mort le 27 septembre 1868 à Strasbourg, est un homme politique franco-polonais, particulièrement connu pour être le fils naturel de Napoléon Ier.
Fils de Napoléon Ier
Il naît dans le duché de Varsovie, créé lors du traité de Tilsit (1807). Peu après ces événements, Napoléon Ier rencontre Marie Walewska, née Łączyńska, épouse du comte Athanase Walewski (1736-1815). L'enfant né de cette liaison est néanmoins reconnu par Walewski dont il porte le nom.
Il est fait comte de l'Empire par un décret impérial du 5 mai 1812 et des lettres patentes du 15 juin suivant, dont l'article 4 précise que ce titre est « transmissible à la descendance directe et légitime, naturelle ou adoptive » et accordent au bénéficiaire un revenu annuel de 170 000 francs.
En septembre 1814, il accompagne sa mère à l'Île d'Elbe pour rendre visite son père biologique.
Lorsque Marie, devenue veuve, puis remariée au comte Colonna d'Ornano, meurt en couches le 11 décembre 1817, la tutelle d'Alexandre est attribuée à son oncle maternel, Teodor Michał Łączyński.
En Pologne et en Afrique
Revenu en Pologne en 1824 (le duché de Varsovie étant devenu le royaume de Pologne en 1815), il refuse de servir dans l'armée russe et, malgré la surveillance de la police, parvint à s'embarquer pour l'Angleterre. De là, il se rend à Paris d'où son extradition est refusée au gouvernement russe par le ministère Villèle, malgré ses idées libérales.
Après la révolution de Juillet 1830, il est chargé d'une mission secrète en Pologne par Sébastiani, ministre des Affaires étrangères de Louis-Philippe Ier.
Suite au déclenchement de l'insurrection polonaise (29 novembre 1830), il se met au service du gouvernement insurrectionnel et est délégué à Londres pour solliciter l'appui de l'Angleterre. Après la prise de Varsovie (septembre 1831), il revient à Paris.
En 1833, il se fait naturaliser français et est nommé officier d'ordonnance du maréchal Gérard.
Ayant perdu sa femme après deux ans de mariage, il demande à être envoyé en Afrique, et est nommé capitaine dans la Légion étrangère ; il passe ensuite au 2e chasseurs d'Afrique et devient directeur des affaires arabes à Oran.
Écrivain et homme politique
De retour en France il passa capitaine au 4e hussards, donna sa démission en 1837 et se fit connaître comme écrivain et comme auteur dramatique : L'École du monde ou la coquette sans le savoir, comédie représentée au Théâtre-Français le 8 janvier 1840, n'eut qu'un succès d'estime ; la même année, il vendit son journal, Le Messager des Chambres, à Adolphe Thiers qui l'envoya en mission près de Méhémet Ali pour obtenir son consentement au Traité de Londres (1839) ; le ministère Guizot l'attacha à la légation de Buenos Aires.
Après son élection à la présidence de la République, le prince Louis-Napoléon Bonaparte le nomma (1849) ministre plénipotentiaire à Florence, ambassadeur à Naples (1850), à Madrid (1851) et à Londres (1851), où il négocia habilement la reconnaissance du Second Empire par le cabinet britannique. Élevé à la dignité de sénateur le 26 avril 1855, il succéda, le 7 mai suivant à Édouard Drouyn de Lhuys, comme ministre français des Affaires étrangères, et, en cette qualité, présida la conférence de Paris (1856) après la guerre de Crimée et signa le traité le 30 mars 1856.
Échec à la présidence du Corps législatif
Opposé à Napoléon III sur la question italienne, il démissionna, remplacé par Pierre Jules Baroche le 4 janvier 1860, et fut nommé membre du conseil privé, puis le 29 novembre suivant ministre d'État avec la direction des Beaux-Arts. Le 21 juillet 1862, il posa la première pierre de l'opéra Garnier. Plus tard, il présenta un projet de loi sur la propriété artistique et littéraire, donna sa démission de ministre le 22 juin 1863, et sa démission de sénateur en 1865, pour se faire élire député au Corps législatif, le 29 août 1865, dans la 2e circonscription des Landes, en remplacement de M. Corta, démissionnaire en sa faveur. L'empereur l'ayant destiné à remplacer à la présidence du Corps législatif son demi-frère le duc de Morny décédé, il le nomma à ces fonctions avant même que son élection eût été validée ; l'opposition dira alors : « Chassez le naturel, il revient au galop ! ».
Le nouveau président parut incliner vers le régime parlementaire, et montra vis-à-vis de l'opposition une impartialité qui déplut à Rouher. Sur son refus de rappeler à l'ordre Adolphe Thiers, la majorité souleva un tumulte et Walewski donna sa démission de député (avril 1867). Il entra au Sénat, présenta Émile Ollivier à l'Empereur, mais cette entrevue n'ayant pas apporté les résultats espérés, il parut renoncer à la politique active et alla faire un voyage en Allemagne. Il mourut le 27 septembre 1868 d'une apoplexie à Strasbourg, en revenant en France. L'État accorda à sa veuve, petite-fille du prince Poniatowski une pension de 20 000 francs. Walewski avait reconnu le fils qu'il avait eu de Mlle Rachel; il repose dans la 66e division du cimetière du Père-Lachaise.
réf.wikipedia.org


Référence : 7542
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