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Sabre d’Officier de Cavalerie Légère, Premier Empire. offert par le colonel BRO du régiment des chevau-légers à Auguste DUCHAND.

Vendu
Sabre d’Officier de Cavalerie Légère, Premier Empire. offert par le colonel BRO du régiment des chevau-légers à Auguste DUCHAND.

Monture en acier. Garde à trois branches. Poignée en bois recouverte de peau de roussette avec filigrane en fils d’acier.
Lame unie gravée « Bro à Duchand », longueur 86,5 cm.
Fourreau en tôle d’acier à deux bracelets de bélières.

État moyen (oxydation du fourreau).

France.

Premier Empire.

NOTE - Dans une lettre datée du 23 octobre 1978, monsieur Pierre
Benoît écrivit à Monsieur Jean Brunon pour lui poser quelques questions
concernant différents objets et notamment le sabre de
DUCHAND : « sabre à la chasseur entièrement en fer, et présentant
la particularité d’avoir une toute petite coquille intérieure protégeant
le pouce, de même venue que la garde. La lame est très forte,
presque rigide. Mais son intérêt principal est d’être une arme de souvenir
: la lame est gravée de “Bro à Duchand”. Bro est évidemment le
futur général Bro de Commeres, qui a laissé des Mémoires dans lesquelles
il parle du Colonel Duchand, qu’il fréquentait sous la
Restauration dans l’atelier d’Horace Vernet qui jouxtait sa propre
maison. Je n’ai pas eu trop de peine à reconstituer – au moins en
partie – la carrière du futur général Duchand, dont le nom se trouve
cité dans toutes les biographies de Pauline Bonaparte, et qui
commanait à Waterloo les batteries à cheval de la Garde. Vous
connaissez certainement l’anecdote citée par de Brack à son sujet, et
reprise par le Colonel Thoumas. »

Monsieur Jean Brunon répondit en ces termes à M. Pierre Benoît,
dans une lettre datée du 27 novembre 1978 : « il est téméraire de
promettre la promptitude d’une réponse à une question posée, car à
propos du sabre donné par Bro nous avons recherché en vain dans
ses Mémoires et il n’est pas fait mention du Colonel Duchand ; nous
comptons poursuivre la recherche dans notre documentation et si
nous trouvons quelque chose nous vous le dirons.
De toutes manières, c’est certainement le colonel Bro commandant
le 4e régiment de chevau-légers à Waterloo dont le bras droit a été
coupé lors d’une charge ; désarmé, il a été défendu par ses hommes,
c’est pourquoi ne pouvant plus sabrer, il aura donné son sabre en
souvenir à Duchand, mais plus tard, parce que nous avons retrouvé
la phrase suivante dans ses Mémoires : « je dus donc accrocher tristement
au mur le sabre que j’avais porté jusqu’à Moscou ». Ce qui
prouve qu’il l’a conservé quelque temps chez lui.
C’est certainement le sabre que vous maintenant et qui est parfaitement
normal pour un officier de chevau-légers. Il faut non seulement
vous complimenter pour cette trouvaille mais aussi pour la
selle d’officier de cavalerie légère bien du Premier Empire, et d’après
la photo en très bon état.

Nous vous remercions vivement pour les photos qui iront rejoindre
nos archives avec votre lettre. »
DUCHAND (Auguste, Jean-Baptiste) né à Grenoble en 1780, mort à
Paris en 1849. Élève à l’École Polytechnique (1796), Lieutenant en
second (1798), il servit dans l’artillerie de marine avant d’entrer dans
le corps impérial, remarqué à Austerlitz en 1805, il est nommé
Lieutenant en Premier l’année suivante (1806), puis détaché en 1807
à l’école d’Équitation de Versailles. En 1808, il rejoint le prestigieux
corps des officiers d’ordonnance de l’Empereur (1808) comme capitaine,
nommé chef d’escadron au 1er régiment d’artillerie à cheval
en 1809. Grièvement blessé au siège de Valence (1811), Napoléon lui
accorde congé, Pauline Bonaparte lui porte alors toute son attention;
mi-janvier il part pour l’Allemagne et lui assure son attachement
indéfectible. Cet attachement l’un envers l’autre permit plus
tard, après la chute de l’Empire, à Pauline Bonaparte de profiter du
sens des affaires de son amant, qui lui permit de vendre son hôtel
particulier de Charost. Passé Lieutenant-Colonel en 1813, puis chef
d’État-major de l’Artillerie du 12e puis du 7e corps (1813-1814), il est
fait Baron d’Empire pour sa conduite à la bataille de Leipzig en 1813.
Nommé Colonel en 1815. D’une conduite héroïque lors de la bataille
de Waterloo, alors que les troupes françaises sont submergées, il prit
les batteries disponibles avec lui et se porta devant les lignes prussiennes,
ce qui fit dire à Napoléon le voyant s’éloigner, qu’il désertait.
Ce fait historique rapporté par de Brack, son prédécesseur
auprès de Pauline Bonaparte, permit de démentir les paroles de
Grand Homme. Démissionnaire après Waterloo. Réintégré comme
Maréchal de Camp au corps de l’artillerie, il est successivement :
commandant de l’École de Metz (1830), commandant l’École de
Vincennes (1836), Lieutenant-Général (1840) et enfin Inspecteur-
Général, avand d’être admis à la retraite en 1848.
Référence : 8774
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