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HABIT COMPLET EN GRANDE TENUE DE CÉRÉMONIE DU DÉPUTÉ ADOLPHE BILLAULT

Vendu
HABIT COMPLET EN GRANDE TENUE DE CÉRÉMONIE DU DÉPUTÉ ADOLPHE BILLAULT.


Habit de grande tenue de cérémonie de député, selon les décrets des 21 janvier et 11 mars 1852, en drap bleu national, coupé droit sur le devant en forme de frac, garni de neuf boutons timbrés de l’aigle d’argent rapporté sur fond doré, lequel habit est brodé en cannetille dorée et argentée au collet, parements et écusson de taille, de feuilles de chêne et d’olivier, disposés alternativement.
Nota : une étiquette d’appartenance avec ficelle est accrochée à l’intérieur de l’habit, dans la deuxième boutonnière en partant du collet vers le bas.

Gilet droit blanc à col ouvert, à cinq petits boutons à l’aigle d’argent rapporté, sur fond doré.

Pantalon en casimir blanc, à sous-pied et à braguette, avec sur la couture, un galon en filé or brodé d’une branche d’olivier en argent au milieu, marquages sur boucle à ardillon dorée au niveau de la ceinture : G et Cie-Solide-année 1861.

Époque Second Empire.

France.

Très bon état.

Biographie :
Adolphe Billault, homme politique français, est né le 12 novembre 1805 à Vannes et mort le 13 octobre 1863 au château des Grézillières, à Basse-Goulaine, prés de Nantes (Loire-Atlantique), fils d’un receveur principal des douanes et d’une mère fille d’un armateur breton ruiné.
Après une excellente scolarité, il obtient à vingt ans sa licence en droit et devient avocat au barreau de Nantes et bâtonnier à trente trois ans. Comme le futur Napoléon III, il est acquit aux théories saint-simoniennes, mélangeant un paternalisme bourgeois à un réel humanisme, attaché au progrès social. Il est élu député dans la Loire-Inférieure le 4 novembre 1837 et reconduit jusqu’en 1848. Il évolue entre un libéralisme absolu et une opposition à la Maison d’Orléans. Au prix d’intrigues et d’un travail acharné, il obtient son premier poste ministériel en mars 1840, nommé sous-secrétaire d’état au Commerce à 35 ans. Pris au dépourvu au moment de la Révolution de février 1848, il est élu représentant à la Constituante le 23 avril 1848, de nouveau dans la Loire-Inférieure. Après avoir voté le bannissement de la Maison d’Orléans, il fait campagne pour le général Cavaignac. Humaniste éclairé et libéral convaincu, il devient réactionnaire opposé aux troubles sociaux et aux débordements publics.
Son ralliement à la République, au sein d’une Bretagne restée profondément catholique et monarchique, lui coûte son siège de député le 13 mai 1849. Il se rallie alors sans conviction auprès du Prince-Président qui le nomme membre de la Commission consultative chargé de réorganiser le Corps législatif et le Conseil d’Etat. Après le coup d’Etat, il est élu député dans l’Ariège et président au Conseil général de 1853 à 1858. Le 9 mars 1852, il est nommé président du Corps législatif et, à ce titre, est chargé officiellement d’annoncer au nouveau souverain les résultats du plébiscite du 2 décembre 1852 rétablissant l’Empire. Le 23 juin 1854, il devient ministre de l’Intérieur et sénateur. Ainsi, son premier passage à l’Intérieur est marqué par la tolérance et le compromis jusqu’à une certaine limite. Anticlérical convaincu, il exerce une mainmise sur la presse et interdit les réunions publiques. Cependant, l’attentat manqué d’Orsini, le 14 janvier 1858, met provisoirement un terme à sa carrière, donnant la preuve de l’échec de sa politique anti-terroriste. Il revient malgré tout au Ministère de l’Intérieur pour un an. Il fait supprimer le journal l’Univers en 1860, organe religieux catholique en opposition à la politique italienne de Napoléon III. Dans un autre domaine, en avril 1860, il est chargé par l’Empereur, de procéder aux modalités du rattachement de la Savoie et du Comté de Nice à la France. Il devient le 26 novembre l’un des trois ministres sans portefeuille avec Magne et Baroche et ayant en charge les questions liées aux Affaires étrangères, à la Marine, aux Colonies, à l’Instruction publique et au Culte, Billault obtient un succès évident dans ces domaines ainsi que la gloire et la reconnaissance de ses pairs. Son grand rendez-vous avec l’Histoire est enfin scellé. Nommé le 23 juin 1863 ministre d’état, il n’aura pas le temps de marquer de son empreinte cette nouvelle et haute fonction car il décède le 13 octobre 1863 à 58 ans, riche, comblé d’honneur et estimé de l’Empereur.
En 1867 fut érigée à Nantes une statue en son honneur.
Référence : 8598
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