CASQUE TROUPE DE PARADE DE GARDE DU CORPS DE LA GARDE PRUSSIENNE, "Garde du Corps" , modèle 25 avril 1867, transformé selon les prescriptions du 28 janvier 1889, puis modifié par ordonnance du 18 mai 1894.
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CASQUE TROUPE DE PARADE DE GARDE DU CORPS DE LA GARDE PRUSSIENNE, "Garde du Corps" , modèle 25 avril 1867, transformé selon les prescriptions du 28 janvier 1889, puis modifié par ordonnance du 18 mai 1894.
Bombe hémishérique, partie haute de la pointe et écailles de la jugulaire en tombac, alliage de cuivre et de zinc conférant un aspect de cuivre dit "rosé" à l'ensemble, autres parties métalliques étant en métal blanc, Neusilber, proche du maillechort. En 1889 la cannelure de renfort de la bombe disparait. Elle est marquée du régiment des Gardes du Corps sur son côté gauche sous la jugulaire «G. d. C. 5.».
Jonc et rivets en maillechort
Visière double, formant une marche. Bombe, visière et couvre-nuque bordés de métal blanc plié à cheval. Ce modèle de visière est remplacé par l'A.K.O de 1889, qui désormais est de forme ronde. Largeur environ 5 cm.
Couvre-nuque très cambré dans sa longueur et largeur, constitué de trois pièces indépendantes et tenues ensemble par six gros rivets demi-sphériques, cinq autres rivets habillent élégamment le bas. À partir de 1889 il n'est plus doublé de cuir, mais simplement laqué noir. Largeur environ 10 cm.
Plaque de l'Ordre de l'Aigle Noir de 12,2 cm de diamètre, en métal blanc, motif central rond en tombac avec aigle amovible en tombac laqué noir, ceint d'un première banderole circulaire ornée à sa base d'une couronne de lauriers et portant dans sa hauteur la devise latine 'SUUM CUIQUE' (À chacun le sien). Ensemble de la plaque formant comme un soleil rayonnant, seconde banderole circulaire avec devise prussienne 'MIT.GOTT.FÜR.KÖNIG.UND.VATERLAND.1860.'.
Au dos de la plaque quatre pontets soudés en forme de croix permettent de l'engager dans les quatre lumières percées en croix sur le devant de la bombe, quatre coins de cuir engagés de force assurent sa fixation. L'A.K.O du 28 janvier 1889 modifie de système de fixation, désormais ce sont des tiges filetées maintenues par des écrous.
Cimier fait d'une embase et d'une partie tubulaire en métal blanc, maintenue par quatre rivets demi-sphériques dans le même métal. Percée en son centre d'un trou permettant l'aération. Pointe de petite tenue en tombac.
Cocardes dentelées en tôle d'acier, de 6,37 cm de diamètre, aux couleurs de la Prusse, noir et blanche, apposée sur la partie droite de la jugulaire; et aux couleurs nationales : noir blanc rouge sur le côté gauche.
Jugulaire à fixation par vis demi-sphérique fendue à l'origine , écaille supérieure de chaque jugulaire recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de cette dernière. Chacune d'elle est composée de 15 écailles bombées en tombac découpées alternativement de deux ou trois festons, allant en diminuant de largeur, de 3,1 cm à 1,7 cm de largeur. Écailles fixées par des crampons en fil de fer, aplatis sur une âme en cuir doublé d'une basane. Jugulaire de gauche garnie à son extrémité d’un petit tenon permettant de fixer l'autre jugulaire dans laquelle un cran évidé a été pratiqué. Les fixations des jugulaires sont modifiées par l'A.K.O du 18 mai 1894, les vis en acier sont supprimées au profit de tourillons à index du modèle adopté en 1891 pour le casque d'infanterie.
Intérieur de la bombe laqué noir , ainsi que le couvre-nuque, visière laqué vert foncé. Coiffe intérieure en cuir faite de 11 dents de loup cousue sur un bandeau de cuir brut épais.
Au sommet de la bombe est fixée l'aigle de parade. C'est une aigle très élégante emboutie en fine tôle de maillechort et soudée, avec couronne impériale en maillechort doré et aux ailes demi-déployées. Elle est posée sur une embase en maillechort de forme d'ellispe pointue à ses deux extrémités. Elle est fixée à la bombe par une grosse tige filetée soudées sous l'embase au centre. Elle est serrée à la bombe par une rondelle (diamètre 5 cm) et un large écrou en laiton de forme ovale (3,7 cm x 1,8 cm) à ailettes. L'embase est poinçonnée en-dessous «G. d. C. 5.».
Hauteur de l'aigle de parade 16 cm (avec la couronne), envergure 16,3 cm, hauteur de la couronne 2,8 cm, diamètre de la couronne 2,7 cm, largeur de l'embase 8,6 cm, longueur de l'embase 11,4 cm.
Hauteur totale du casque en son centre (sans aigle) 15 cm.
Très bon état de conservation.
Prusse.
1894 - 1914.
Bombe hémishérique, partie haute de la pointe et écailles de la jugulaire en tombac, alliage de cuivre et de zinc conférant un aspect de cuivre dit "rosé" à l'ensemble, autres parties métalliques étant en métal blanc, Neusilber, proche du maillechort. En 1889 la cannelure de renfort de la bombe disparait. Elle est marquée du régiment des Gardes du Corps sur son côté gauche sous la jugulaire «G. d. C. 5.».
Jonc et rivets en maillechort
Visière double, formant une marche. Bombe, visière et couvre-nuque bordés de métal blanc plié à cheval. Ce modèle de visière est remplacé par l'A.K.O de 1889, qui désormais est de forme ronde. Largeur environ 5 cm.
Couvre-nuque très cambré dans sa longueur et largeur, constitué de trois pièces indépendantes et tenues ensemble par six gros rivets demi-sphériques, cinq autres rivets habillent élégamment le bas. À partir de 1889 il n'est plus doublé de cuir, mais simplement laqué noir. Largeur environ 10 cm.
Plaque de l'Ordre de l'Aigle Noir de 12,2 cm de diamètre, en métal blanc, motif central rond en tombac avec aigle amovible en tombac laqué noir, ceint d'un première banderole circulaire ornée à sa base d'une couronne de lauriers et portant dans sa hauteur la devise latine 'SUUM CUIQUE' (À chacun le sien). Ensemble de la plaque formant comme un soleil rayonnant, seconde banderole circulaire avec devise prussienne 'MIT.GOTT.FÜR.KÖNIG.UND.VATERLAND.1860.'.
Au dos de la plaque quatre pontets soudés en forme de croix permettent de l'engager dans les quatre lumières percées en croix sur le devant de la bombe, quatre coins de cuir engagés de force assurent sa fixation. L'A.K.O du 28 janvier 1889 modifie de système de fixation, désormais ce sont des tiges filetées maintenues par des écrous.
Cimier fait d'une embase et d'une partie tubulaire en métal blanc, maintenue par quatre rivets demi-sphériques dans le même métal. Percée en son centre d'un trou permettant l'aération. Pointe de petite tenue en tombac.
Cocardes dentelées en tôle d'acier, de 6,37 cm de diamètre, aux couleurs de la Prusse, noir et blanche, apposée sur la partie droite de la jugulaire; et aux couleurs nationales : noir blanc rouge sur le côté gauche.
Jugulaire à fixation par vis demi-sphérique fendue à l'origine , écaille supérieure de chaque jugulaire recouverte d’une rosace mobile en cuivre, indépendante de cette dernière. Chacune d'elle est composée de 15 écailles bombées en tombac découpées alternativement de deux ou trois festons, allant en diminuant de largeur, de 3,1 cm à 1,7 cm de largeur. Écailles fixées par des crampons en fil de fer, aplatis sur une âme en cuir doublé d'une basane. Jugulaire de gauche garnie à son extrémité d’un petit tenon permettant de fixer l'autre jugulaire dans laquelle un cran évidé a été pratiqué. Les fixations des jugulaires sont modifiées par l'A.K.O du 18 mai 1894, les vis en acier sont supprimées au profit de tourillons à index du modèle adopté en 1891 pour le casque d'infanterie.
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Prusse.
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Référence :
6952
Prochaine mise à jour vendredi 27 décembre à 13H30
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