header

SHAKO DU 48ème RÉGIMENT DE FUSILIER D'INFANTERIE DE LIGNE, TYPE 1812, PREMIER EMPIRE.

Vendu
SHAKO DU 48ème RÉGIMENT DE FUSILIER D'INFANTERIE DE LIGNE, TYPE 1812, PREMIER EMPIRE.

Le corps du shako se compose d’un feutre de 20 cm de hauteur. Il est recouvert par une calotte en cuir de vache ciré, très fort, d’un diamètre de 24 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 4 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou (ou bourdaloue) en cuir de vache uni, de 2,5 cm de largeur, à l'arrière une boucle en cuivre, avec son ardillon également en cuivre, sous cette boucle un gousset en veau simple, pour faciliter le jeu du bourdalou. Une visière en cuir fort de vache verni, imprimée en relief d'une bordure moulurée avec au centre trois baguettes verticales imitant des branches de feuillages stylisées, est attachée au devant du schako, elle mesure 6 cm, elle fait le demi-cercle et sa rondeur est de 30 cm.

Au dedans du shako est placée une basane de 7 cm de hauteur (manque la partie en toile).

Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, elle est en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement dont le centre est estampé en relief du chiffre « 48 » entouré d'une moulure saillante formant un rond du dessin des boutons d'uniforme, et encadré de deux têtes de lion avec branches de feuillages et moulure inférieure striée et cloutée, H 12 cm, largeur 11,2 cm.

Cocarde placée au-dessus de la plaque, en cuir peint assujettie sur le feutre au moyen d’un point de laiton de chaque côté. Cette cocarde est aux trois couleurs, elle mesure 6,8 cm de diamètre. Le cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.

Sous la cocarde un gousset destiné à la houpette, attaché par une couture sur le feutre.

Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée d’une lanière en basane double, sur laquelle sont montées 15 écailles en laiton découpées alternativement en deux ou trois festons, plus une seizième, de forme circulaire, à l’extrémité. La première écaille a 3,4 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusqu’à la dernière qui a 2,1 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. La jugulaire est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 « gros bouton » de même métal que la jugulaire, ayant 4 cm de diamètre. Au milieu de ce « bouton » est frappée en relief une étoile à cinq branches et autour un seul filet estampé en relief. Au bout de chaque oreillon sera un cordon de fil, pour attacher la jugulaire sous le menton.

Pompon de laine écarlate de forme ronde, de 7 cm de diamètre avec à l'origine une flamme verte qui a été coupée à l'époque. Il est placé sur le shako au-dessus de la cocarde.

Très bon état de conservation, quelques écaillures à la peinture de la cocarde.

France.

Premier Empire.

PROVENANCE :
Ancienne collection Hippolyte Marie-Joseph Boivin (Guermantes, 8 septembre 1857, Bouvresse 19 juin 1912).
Cette érudit de la fin du 19ème constitue une collection de faïences patriotiques de très grande importance, ayant été exposée à plusieurs reprises dans des musées français.
D’un tempérament de collectionneur, Hippolyte Boivin rassemble des faïences de Rouen, de Marseille, de Strasbourg, de Delft, de Nevers, des montres à cadrans émaillées du Premier Empire, des membres anciens, des armoires et des horloges normandes et picardes, des coffres et des pendules de diverses époques, des tapisseries, des crécelles provenant de toute la France et même de l’étranger.
Son petit fils raconte que H. Boivin et son épouse se déplaçaient de village en village, achetant tous les objets qui leur paraissaient d’un certain intérêt. Ces acquisitions enrichissent ses propres collections et celles du musée de Beauvais dont il est le conservateur de 1889 à 1912. Dans cette entreprise de collecte, il se passionne aussi pour les souvenirs militaires principalement les coiffures, les cuivreries, les mors de brides et divers souvenirs historiques.
Il fait aménager dans son jardin une galerie pour abriter ses collections militaires qui seront présentées plus tard dans la “salle Boivin” de la caserne Dejean (Amiens), détruite pendant la seconde guerre mondiale. Hippolyte Boivin manifeste sa prédilection pour la faïence patriotique en reproduisant par le dessin et l’aquarelle les pièces qu’il a collectionnées. Deux motifs peuvent expliquer cet attrait : d’abord l’exil de sa famille d’origine champenoise lors de l’invasion allemande de 1870, a pu lui donner le goût des objets patriotiques et militaires ; ensuite, le métier de son grand-père maternel, exploitant une fabrique de poteries de grès à La Chapelle-aux-Pots, a peut-être favorisé son attirance pour la céramique.

Les objets constituant la collection de cet amateur éclairé ont donc tous été achetés selon les opportunités rencontrées sur le “terrain”, qui plus est vu la période de collecte : à partir de la chute de Napoléon III et jusqu’à la veille de la Grande Guerre, leur homogénéité a été particulièrement préservée.

HISTORIQUE :
Le 48ème Régiment d'Infanterie de Ligne est créé en 1803. C'est l'un des régiments d'infanterie de ligne qui va participer aux grandes campagnes de Napoléon. De 1805 à 1809, au sein du 3ème corps de la Grande Armée, il est engagé aux batailles de : Austerlitz, Auerstaedt, Nasielsk, Eylau, Eckmül, Wagram. En 1812, il rejoint le 1er corps de la Grande Armée et fait la campagne de Russie et est engagé aux combats de : La Moskowa, Krasnoe, la Bérésina. En 1813, il fait partie de l'armée de l'Ile d'Elbe (13ème corps) où il combat à Hambourg et en 1815, dans le 4ème corps de l'armée du Nord, il combat à Ligny.
Référence : 5648
Certificat
Prochaine mise à jour vendredi 27 décembre à 13H30
POUR TOUT ACHAT, PAIEMENT EN PLUSIEURS CHÈQUES POSSIBLE

bertrand.malvaux@wanadoo.fr 06 07 75 74 63

FRAIS DE PORT
Les frais de port ne sont calculés qu'une seule fois par commande pour un ou plusieurs objets, les envois sont tous recommandés, car c'est le seul moyen d'avoir une preuve de l'envoi et de la réception. Pour les colis dont la valeur ne peut être assurée par la Poste, les envois sont confiés à la société DHL ou Fedex avec valeur réelle assurée, le service est de qualité mais le coût est plus élevé.


DROIT DE RETOUR
Les objets peuvent être retournés dans un délai de 8 jours après leur réception. Il faut les retourner en recommandé aux frais de l'expéditeur, dans leur emballage d'origine, et dans leur état d'origine,


AUTHENTICITÉ
La sélection des objets proposés sur ce site me permet de garantir l'authenticité de chacune des pièces qui y sont décrites, tous les objets proposés sont garantis d'époque et authentiques, sauf avis contraire ou restriction dans la description.
Un certificat d'authenticité de l'objet reprenant la description publiée sur le site, l'époque, le prix de vente, accompagné d'une ou plusieurs photographies en couleurs est communiqué automatiquement pour tout objet dont le prix est supérieur à 130 euros. En dessous de ce prix chaque certificat est facturé 5 euros.
Seuls les objets vendus par mes soins font l'objet d'un certificat d'authenticité, je ne fais aucun rapport d'expertise pour les objets vendus par des tiers (confrères ou collectionneurs).