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CASQUE TROMPETTE DE CARABINIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, MODÈLE 1856, SECOND EMPIRE.

Vendu
CASQUE TROMPETTE DE CARABINIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, MODÈLE 1856, SECOND EMPIRE.

Le casque se compose des pièces ci-dessous décrites, savoir :

1° Une bombe en cuivre jaune, emboutie au marteau en deux coquilles jointes par une agrafure ; elle est percée au sommet d'un trou ventouse (diamètre : 25 millimètres).
Elle est poinçonnée «DELACHAUSSÉE»matriculée «221»., datée «1856»..

2° Une visière également en cuivre. Sa courbe extérieure, qui présente au milieu un angle saillant très obtus, est bordée d'un cercle en métal blanc dit maillechort, posé à cheval, large de 6 millimètres sur chaque face rabattue, et fixé à chaque extrémité par un rivet ; elle est doublée en basane verte collée et prise dans la sertissure du cercle.
Cette visière est assemblée à la bombe par cinq rivets en cuivre ; sa largeur au milieu est de 60 millimètres ; son développement extérieur est de 300 millimètres ; celui de sa gorge, près de la bombe, est de 260 ; sa ligne de milieu est inclinée de 40 degrés au-dessous d'un plan qui passerait par le raccordement de la bombe et de la visière.

3° Un couvre-nuque en cuivre, composé de deux pièces, savoir :
Une bande circulaire sur son plat (hauteur apparente, 18 millimètres, soudée sur le bord postérieur de la bombe qu'il prolonge ; il a de développement 230 millimètres près de la bombe et 205 au bas. – La seconde pièce, soudée en dedans et au bas de la première, forme de cul-de-lampe (développement en haut, 205 ; idem au bas, environ 300 millimètres) ; les angles inférieurs sont arrondis. – Cette réunion des deux pièces du couvre-nuque forme une gorge de 50 millimètres de corde sur 7 de flèche, mesurée sur la ligne du milieu. Le tout est bordé en maillechort comme la visière, et cette bordure présente 420 millimètres de développement à partir du bord postérieur d'une des rosaces de jugulaires jusqu'à celle opposée. – Une basane noire est collée en dessous du couvre-nuque. À 4 millimètres en dedans de la bordure sont, de chaque côté du couvre-nuque, trois clous de fer à tête demi-sphérique de 7 millimètres de diamètre et rivés en dedans du casque. Le premier est à 7 millimètres au-dessus de la première bande ; le second au milieu de cette bande et le troisième sur la pièce du bas à 22 millimètres du second.
Un bandeau en fer-blanc, estampé dans tout son pourtour de trois filets saillants, larges ensemble de 5 millimètres. Il est adhérent à la bombe ; sa base s'appuie sur la visière ; sa hauteur sur les côtés est de 30 millimètres. Il présente au milieu une pointe arrondie de 100 millimètres de hauteur qui va rejoindre le cimier et qui est arrêtée par une vis en fer à tête demi-sphérique. Les deux bouts du bandeau sont rivés à la bombe, près des jugulaires.
Sur le milieu du bandeau est fixé par deux vis en fer trempé dont la tête est en dedans, un attribut en cuivre estampé, représentant une grenade entourée de palmes (hauteur de cet ornement 75 millimètres ; largeur maxima 72 millimètres).

4° Deux jugulaires à mailles en fil de cuivre. Les maillons, au nombre de 19, présentent la forme d'un 8 couché et s'attachent par un 20e maillon de la forme d'un B, à la rosace de la jugulaire. Le bas de la jugulaire de droite se termine par un crochet en double fil de cuivre de 27 millimètres de long. Celle de gauche est garnie d'un bout de chaîne de 16 anneaux ronds en cuivre (longueur de 110 millimètres) pour recevoir le crochet. Au bout de cette chaîne est une petite agrafe pour relever la chaînette quand la jugulaire n'est pas sous le menton.
Les rosaces des jugulaires sont en fer-blanc, de forme circulaire (diamètre 55 millimètres bordées d'un jonc en relief et estampées de rayons. Elles sont fixées au casque par un pivot, dont la tête est une étoile en cuivre (rayon du centre aux pointes 12 millimètres. Cette tige taraudée est reçue dans un petit tube servant d'écrou soudé à la bombe et qui forme tourillon à la jugulaire et à sa rosace.
Les jugulaires sont montées sur une garniture en cuir verni noir qui se prolonge sous la rosace et qui porte au milieu une agrafe plate pour maintenir la chaînette.
Longueur de chaque jugulaire, non comprise : 140 millimètres
Largeur du 1er maillon : 45 millimètres
Largeur à celui du bas : 17 millimètres

5° Un cimier formé de deux ailerons et d'un masque, en cuivre jaune.
Chaque aileron présente un triangle curviligne, dont la base se raccorde avec la bombe au moyen d'un rebord festonné, de 10 millimètres à 15 millimètres, orné de petites palmettes. Cette courbe de raccordement a 230 millimètres de développement. La courbe supérieure a environ 350 millimètres de développement depuis sa naissance sur la bombe jusqu'au milieu du saillant arrondi du cimier. En fin, la courbe intérieure rentrante, à partir de ce même point jusqu'à la bombe, a 150 millimètres de développement sur 130 millimètres de corde et 35 millimètres de flèche.
Les ailerons seront estampés en relief d'un encadrement en feuilles d'acanthe et au milieu d'une branche de laurier.
Le masque sert à joindre par-devant les deux ailerons auxquels il est soudé par ses bords qui sont ornés de filets. Il se termine carrément par le haut et au bas par un cul-de-lampe qui s'engage sous le bandeau et que traverse la même vis. (Largeur du masque en haut 40 millimètres ; au milieu 25 millimètres ; au bas 30 millimètres).
Indépendamment de la soudure avec le masque, les deux ailerons sont réunis entre eux par une cloison en fer-blanc, soudée de l'un à l'autre à la moitié de leur hauteur et sur un développement courbe de 130 millimètres environ et en outre par un recouvrement aussi en fer-blanc soudé à 5 millimètres en dedans des bords. Il présente deux interruptions : la première de 35 millimètres près du masque pour laisser passer le crochet de la chenille qui s'engage dans un petit tube soudé sous le recouvrement et ayant son orifice dans le vide de cette interruption. La deuxième est à 110 millimètres de la première et est également de 35 à 40 millimètres ; elle reçoit l'anneau de fil de fer à la chenille.
Le cimier est assemblé sur la bombe par la vis qui traverse le bandeau et le masque et par quatre vis semblables placées dans le rebord de chaque aileron à ses deux extrémités et reçues en dedans de la bombe dans des écrous cambrés en fer.

6° Une chenille, en crin blancs, montée sur un fil d'or n° 20. Elle va en grossissant depuis le couvre-nuque où elle a environ 150 millimètres de tour jusqu'à sa tête qui en a environ 360 millimètres, et qui déborde le cimier d'environ 60 millimètres. Le fil de fer forme sous la tête de la chenille un crochet de 110 millimètres et vers le milieu un anneau au moyen desquels la chenille s'attache, ainsi que par une tige taraudée qui traverse la bombe à 30 millimètres environ au-dessous du cimier par-derrière, dans un trou pratiqué à cet effet. Un écrou cambré reçoit en dedans du casque cette tige à vis.
À la chenille est fixée une plaque en zinc datée «1860» et matriculée «7184».

7° Une garniture intérieure se composant d'un turban et d'une coiffe.
Le turban est en vache d'un seul morceau, hauteur par-devant 70 millimètres, derrière 40 millimètres. Il est attaché au casque par quatre vis en fer dont deux par-devant. Ce sont les mêmes qui fixent l'attribut du bandeau. Leur tête demi-sphérique aplatie est sur le turban que ces vis traversent ainsi que le casque pour aller se visser dans l'attribut. Les deux autres vis ont leur tête plate située au dehors du casque, un peu plus haut que les tourillons des jugulaires ; elles traversent la bombe et le turban et sont arrêtées sur ce dernier par un petit écrou de cuivre qui y est ajusté.
La coiffe est en forte basane noire lustrée, taillée à dents de loup, avec coulisse en fil noir passant dans les dents garnies chacune d'un oeillet métallique. Entre le turban et la coiffe est un coussinet en percaline garnie en ouate de laine et qui est de la hauteur du turban.

Très bon état de conservation.

France.

Second Empire.
Référence : 2978-C28
Certificat
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