PLAQUE DE CEINTURON DE VOLTIGEURS ALGÉRIENS, 1849-1852, SECONDE RÉPUBLIQUE et PRÉSIDENCE LOUIS NAPOLÉON BONAPARTE.
Modèle du 1er octobre 1849. en laiton estampé, de forme rectangulaire, hauteur 67 mm, largeur 63 mm. Elle est estampé en relief d'une baguette d'encadrement à moulures plates, et au centre sur fond sablé d'un cor de chasse avec l'inscription au-dessus «VOLTIGEURS», en-dessous «ALGÉRIENS».
À l'arrière sont soudés un pontet et un crochet, complet de sont ardillon pour le ceinturon.
Poids 98 grammes (avec ardillon).
Très bon état.
Seconde République et Présidence de Louis Napoléon Bonaparte, 1849-1852.
Historique :
Le 1er octobre 1849 sont créés deux compagnies d'infanterie, destinées à servir spécialement, dans l'étendue de l'Algérie, comme auxiliaires de la légion de la gendarmerie d'Afrique. Elles prennent la dénomination de voltigeurs algériens.
Tous les militaires ou citoyens qui faisaient partie de la garde républicaine, et qui n'ont pu être maintenus dans ce corps par la suite de son assimilation à la gendarmerie, sont admis à concourir pour leur formation des compagnies des voltigeurs algériens, en vertu d'engagement volontaires ou de rengagements qu'ils sont autorisés à contracter. Les officiers sont pris, pour la formation, parmi les officiers en activité et en non-activité de toutes armes.
La description de leur uniforme est publiée le 25 octobre 1849. Il est semblable à celui du bataillon de voltigeurs corses. Le ceinturon est muni d'une plaque de cuivre uni, presque carrée, à angles abattus, et légèrement cambrée. Elle porte, estampé en relief dans l'épaisseur de la matière même, un cor de chasse sur fond sablé et les mots pour légende: VOLTIGEURS ALGÉRIENS.
Le 26 mai 1852, l'effectif total des deux compagnies réunies étant inférieur au chiffre fixé pour l'une d'elles et leur faiblesse numérique ne permettant plus de les utiliser convenablement, les deux compagnies de voltigeurs algériens sont licenciés par décret présidentiel.
Référence :
3688