PAIRE D'ÉPAULETTES DE PORTE-ÉTENDARD OU ADJUDANT SOUS-LIEUTENANT DES GARDES-DU-CORPS DU ROI DE LA MAISON MILITAIRE DU ROI, modèle 1814, RESTAURATION, 1814-1820.
Elles sont brodées en frisure de torsades et paillettes d’argent.
Corps luxueusement brodé d’un dessin figurant un galon à bâtons en forme de V bordé d’une baguette d’encadrement festonnée sur drap de laine écarlate, boutonnière bordée d'une baguette brodée, cette finition luxueuse est une fantaisie ; son écusson est décoré d’un bouclier décoré d'un soleil rayonnant avec en son centre le visage du soleil (en feuillard d'argent estampé), ce décor est spécifique à ces deux grades selon le règlement de 1814.
Double rangée de franges en grosses torsades en fils d'argent mélangés mates et brillants. Le contour se compose de trois tournantes (une grosse en bourdon mat et filé brillant roulé alternativement ; une seconde intérieure de même finition ; une troisième, du même travail, est appliquée au-dessous de la grosse, à la naissance de la frange).
Dimensions :
Corps : longueur 73 mm, largeur 69 mm.
Bouclier et torsades : longueur 72 mm, largeur 123 mm.
Franges : hauteur 55 mm.
Poids de l'épaulette 212 grammes; poids de la contre-épaulette 96 grammes.
France.
Époque Restauration.
Parfait état de conservation.
NOTE :
Ce n'est que le 16 août 1820, dans le nouveau règlement sur l'uniforme des Gardes-du-corps, que ce modèle avec épaulette à franges à grosses torsades et contre épaulette est introduit pour les grades des chef d'escadron, porte-étendards, adjudants, maréchaux-des-logis en chef et maréchaux-des-logis de première classe. Cependant en 1820, il n'est plus prévu de décor en forme de soleil rayonnant. Cet exemplaire prouve soit que les franges à grosses torsades furent d'usage avant le règlement de 1820.
Référence :
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